Rome-Paris

Pour mes vacances de fin d’année scolaire, entre février et avril, je suis rentré en France. Un retour au pays après près d’un an au Japon. Un an durant lequel beaucoup de choses se sont passées, notamment les attentats du 13 Novembre, auxquels je n’ai assisté qu’à distance. J’étais un peu curieux de voir si quoi que ce soit avait changé. Et puis, tout simplement, rentrer au bercail, pour me reposer, et revoir la famille et les amis. Le genre de truc qui prend plus d’importance quand tu vis loin et que les occasions sont rares.

Mais bref. Étant de retour en Europe, il a été décidé d’en profiter pour faire un tour dans le coin. Rome, c’est pas loin. Après quelques temps de farniente absolue après mon arrivée, j’ai donc eu le droit d’exploser mes jambes avec cette nouvelle escapade de quelques jours. Petit voyage bien sympathique, non pas en solo mais, avec frère et sœur, une première.

Puis, pour accompagner une copine japonaise que j’avais manipulé pour qu’elle passe en France, je suis allé à Paris.

Mais avant, c’était aussi l’occasion de faire une escale à Bordeaux pour retrouver d’autres copains. Notamment un qui était au Japon en même temps que moi à Fukuoka, mais n’a pas pu y retourner depuis. Son moral est au plus bas, et je peux facilement imaginer que j’aurais pu être dans le même état. J’ai aussi pu revoir ma directrice de recherche de l’université, plus tant en tant que professeur, mais en tant que japonaise implantée en France, qui a pu me donner quelques conseils et remarques sur devenir un français implanté au Japon. Elle aussi, ça fait longtemps qu’elle n’a pas eu l’occasion d’aller au Japon. Au passage, j’ai pu constater que Bordeaux a changé. Ou que j’ai changé. Même si je connais la ville, et que j’ai arpenté ses rue, il m’est difficile de dire que j’y ai passé près de 6 ans.

Mais bref, après avoir ressassé le passé et me sentir perdu dans ce que j’appelais chez moi, me voilà parti pour Paris. Hébergé par l’ambassade de Thaïlande, et avec des japonais, voilà mon présent. Je me sens plus à l’aise avec des étrangers, même si je peux justement me rendre utile ici parce que je suis Français.