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合格

Et c’est reparti.

Je suis officiellement accepté à l’université de Waseda.

Je rentrerai donc en Avril 2015, en Graduate School of International Culture and Communication Studies, que l’on peut abréger en GSICCS. Sick. C’est une annonce que j’attendais depuis longtemps. Longtemps. Pour comparaison, j’avais commencé à envisager préparer mon dossier pour mon année à Fukuoka en Novembre/Décembre, pour partir le septembre suivant. Là, j’ai commencé à préparer en Novembre/Décembre, pour finalement partir en Avril de l’année d’après. Et j’y suis pas encore. Il me reste encore toute la procédure de visa à faire, que je sais longue, tout le bordel administratif d’inscription, que je sais pénible, trouver un logement (ou dormitory, quelque chose pour vivre), que je sais cher, des bourses ou toute forme de financement, que je sais ardu, avant de penser à comment je vais y aller, et qui retrouver, où, que je ne sais pas. Mais je sens déjà l’excitation monter, et je pourrai souffler quand j’aurai fermé ma valise, ce qui n’aura pas lieu avant… fin mars probablement. Il va falloir que mon cœur tienne le coup jusque-là (et au-delà).

Il n’empêche, c’est quand même cool, je me dois de savourer ma chance, et remercier ceux qui ont rendu ce rêve possible. Waseda, c’est une grande université, très grande, à la tête de nombreux classements, aussi bien à l’échelle nationale japonaise que mondiale (remarque, Kyushuu University, aussi). Rentrer, et sortir de cette université n’est pas donné à tout le monde. Je serai à Tokyo, au moins pendant 2 ans. Jusqu’en 2017. C’est long, là. Et c’est le temps qui me sera imparti pour trouver une raison d’y rester plus longtemps, c’est à dire un emploi. Et à partir de là… je serai surement à court de rêves. Je trouverai peut-être quelque chose. Comme les JO Tokyo 2020. En attendant, j’ai du pain sur la planche (voilà une expression bien française, d’ailleurs). Je suis déjà étudiant en France, et je vais pas arrêter tout de suite. Non seulement je n’ai pas de raison de le faire, mais j’ai aussi tout intérêt, ça me fait un entrainement pour le master qui suivra, avec cours de langues qui me serviront bien. Et je n’ai pas envie de me tourner les pouces. Quand au boulot à côté, il me servira d’autant plus que je prépare désormais vraiment mon départ.

Wouhou. Le champagne pètera plus tard.

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