Belgique / Culture / Gastronomie / Photography / Travel

Serious stuff…

Novembre  2013 : conférence sur les études au Japon, prise d’information massive en vue d’y retourner
Décembre 2013 : décision prise, notamment un programme de l’université de Waseda choisi
Janvier-Juin 2014 :  préparation de toutes les pièces pour le dossier de candidature
Septembre 2014 : envoi vers le Japon du dossier finalisé, candidature pour Avril 2015
Octobre 2014 : officiellement sélectionné
Novembre 2014-Fevrier 2015 : procédures de préparation de l’arrivée au Japon
Mars 2015 : tout est prêt…

Je pars donc en Belgique.

Je zapperai les commentaires idiots, comment j’ai fini mon mémoire* en toute dernière limite (après près d’un mois de travail intensif, sisi) et me suis donc offert un weekend chez nos amis belges. Qui était en fait prévu depuis longtemps, mais ça tombait très bien là. Pourquoi la Belgique ? Parce que.

Empty lounge.
Empty lounge.

Récit du voyage en complet ? Meh. Tout commence donc par une journée de fort vent à Bordeaux.** Cette journée, dont on va dire qu’elle commence à 15 heures, commençait très bien, et je pars l’humeur légère et heureuse vers l’aéroport. Avec de l’avance même, comme j’aime bien le faire dans mes voyages. Je reprends rapidement la routine que j’avais pas pu mettre à l’épreuve depuis quelques temps : drop-in, security check, check-in… J’ai tellement d’avance que j’aurais pu embarquer pour le vol précédent. Je me retrouve plutôt à poireauter dans le terminal low-cost pendant une plombe.

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View from Brussels airport.

Mais finalement ! Avec seulement un quart d’heure de retard, l’embarquement commence. L’avion décolle, et atterrit une heure plus tard, bla bla, me voilà à Bruxelles. Mes premiers pas dans l’aéroport belge se voient salués par un « Ik vaan de heet passengen mit je haas von dem rupjes Brussels het heek », ou quelque chose du style.** Du néerlandais. Ça s’annonce bien, j’avais pas eu de choc linguistique depuis longtemps. Soudain douteux de la francophonité par défaut du pays, c’est en anglais que je contacte un uber (moyen de transport recommandé par des êtres peu recommandables). Bon, il se trouve que mon chauffeur parlait aussi français, quoi qu’avec un accent que je n’ai su identifier. Ce premier contact avec mon anglais rouillé lui avait fait penser que je venais d’outre-Manche, j’en suis flatté, mais on pourra surtout en déduire qu’il n’est pas natif British non plus).

Grand Place by night
Grand Place by night

Une dizaine de minutes, je suis arrivé à destination : chez mon… frère. On n’y reste pas, et filons faire un petit tour des environs.

Healthy stuff
Healthy stuff

Surtout pour trouver de quoi manger en fait. La grand place, en plus d’être un spot touristique indéniable, héberge aussi dans un de ses recoins un restaurant remarquable par sa gastronomie équilibrée. Je comprends vite que la Belgique ne sera pas le pays dans lequel je pourrai faire un régime. Mais soyons honnête, manger, même un kilo de jambonneau au caramel, ne suffit pas. Il faut boire aussi, pour la santé. Nous déplaçons nos ventres vers un coin plus… adapté.

For the fun times ahead
For the fun times ahead

J’ai pu faire preuve de mon désintérêt pour la bière par le passé, y compris dans certains articles. Je n’ai pas changé entre -temps, et je suis venu en Belgique toujours sans particulièrement apprécier la bière. Mais au nom de l’expérience culturelle, j’étais volontaire pour re-tenter.

L’endroit où l’on va, bar dont je ne saurais réécrire le nom, et encore moins le prononcer, est assez spécial en ce qu’il se considère un « établissement sérieux », c’est à dire pour amateurs de bière (ou devrais-je dire connaisseurs), et encourage à la dégustation par sa carte étendue de boissons au malt, mais aussi (et surtout) par les suggestions des serveurs, qui sont là pour trouver la bière qui correspondrait au mieux au gouts de ses clients. Que demander de plus. Après un premier essai qui a surtout servi à briser l’idée que la bière était amère, la seconde tentative est plus fructueuse, et je trouve enfin un breuvage qui me plait assez.

Après ce baptême, on peut rentrer et préparer la journée du lendemain : Gent, Ghent, et Gand. C’est la même ville.

Peut-être moins connu que Anvers et Bruges, ce coin n’en est pas moins splendide. Après une heure de train (version courte : on s’est chié, on a pris la version longue), nous sommes en terre flamande, et le néerlandais est la langue officielle.

La ville est un mélange hétéroclite de belges, briques, ciment et pierres médiévales. Entre les canaux navigués par les barges et les églises dominant les toits de la ville, Gand est habité par des flamands. Couleur variable.

On finit la journée dans le musée d’art flamand, puis retour à Bruxelles pour la suite des évènements; le lendemain.

2015-03-22 - 13h40_DSC1849Après un 2015-03-22 - 14h34_DSC1844léger détour par le marché dès le réveil (13h), on commence la visite de Bruxelles, qui n’avait été que survolée de nuit. Le quartier européen est notre première étape, montrant une architecture moderne, contrastant avec le reste de la ville où l’on peut trouver des bâtiments style années 70, au milieu des bâtiments à architecture classique, ou baroque, ou gothique… selon ce qui leur chantait en fait.

 

Puis on va dire que le dernier jour s’est résumé à une balade au lever du soleil et des conneries sans importance avant de rentrer.

 

 

Article bâclé ? Article bâclé.

* »L’importation dynamique du système d’écriture chinois en japonais : les kokuji, entre conformité et adaptabilité ». 58 pages de pur bonheur.

**Peut-être pas en fait.

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