Je n’aime pas le café. Je n’aime pas son goût d’amer et de grillé. Je n’aime pas son effet, qui énerve plutôt que d’adoucir la sensation de fatigue. Ajoutez à cela l’image d’un hipster barbu qui critique la société capitaliste depuis son Macbook bien installé au Starbucks, et je file chercher mon sachet de thé.
Il est donc surprenant que je me lève un dimanche à 9h, après une soirée arrosée de plus, juste pour aller rejoindre une copine qui m’a invité au Tokyo Coffee Festival. Pourquoi.
Tout se passe dans cet endroit étrange. L’université des Nations Unies. La seule au monde, implantée à Tokyo. Avec tous les cours que j’ai pu avoir où l’on parlait d’une manière ou d’une autre de l’organisation internationale, ce pont entre l’ONU et le monde académique a toujours attiré notre attention. Ce festival était au moins une occasion de passer la porte d’entrée de cette université.
Je sais que je n’aime pas la boisson à priori, mais je reste toujours ouvert. Je n’ai peut-être jamais eu un vrai bon café. Des experts venus du monde entier sont réunis ici, ils pourront peut-être me faire découvrir ses merveilles. J’opte donc pour un set de dégustation. Armé d’une tasse et de jetons échangeables, je peux tester de tout et voir toute les subtiles variétés que le café a à offrir.
1/4. Et le seul qui ne m’a pas fait grimacer est difficilement classable en tant que café.
Non, vraiment, je n’aime pas le café.