Culture / Japon

Harouin

ハロウィン, qui se lit et se comprend Halloween. Cette fête, largement passée en désuétude en France, l’est un peu moins au Japon. N’allez pas vous imaginer tout le monde déguisé en Sadako dans les rues, ou des hordes d’enfants affamés frapper à votre porte pour vous menacer de vous jeter des malédictions, ça reste quand même sobre.

Halloween theme for stores

Les premiers magasins se sont mis à afficher des articles en rapport avec cette fête il y a environ 3 semaines, allant de friandises en forme de citrouilles et fantômes, à des tenues de déguisement complets, certains semblant très bien faits. Les Japonais restent toujours connus pour le cosplay, un costume pour Halloween n’est qu’une bagatelle. Un certain nombre de boutiques et centre commerciaux s’étaient en partie mis à l’orange et noir. Et en fait, ça s’arrête là en ce qui concerne l’aspect public de la célébration, Halloween reste toujours une fête plus commerciale qu’autre chose, et « l’esprit d’halloween », si une telle chose existe, ne se sent pas non plus. Apparemment, les anglo-saxons, eux, sont assez déçus de ne pas avoir à faire attention si des lames de rasoir n’ont pas été plantées dans les fruits qu’ils prennent. Rappelez-moi de ne pas aller aux États-Unis pendant cette période.

Ceci dit, ça reste quand même une bonne excuse pour faire des soirées. Costumées en plus, pour pimenter la chose. Et pour ça, y’avait le choix, quelqu’un qui s’y intéressait pouvait trouver une bonne dizaine de soirées organisées entre le week-end et le 31. Une en particulier était dédiée aux JTW, et était organisée dans une salle au sein même de l’université. Pour être exact, en face de l’amphithéâtre où la cérémonie d’ouverture avait eu lieu, encore fallait-il le savoir.

Début à… 18:30. Tôt par rapport aux standards français, mais habituel ici. Inutile de rentrer, avec les cours qui finissaient juste deux heures avant. En attendant, je traine avec Fiona, chinoise que j’avais invité, puis vient l’heure de mettre ses déguisements. Le mien consistait surtout d’une chemise noire, et d’un maquillage blanc, ce dernier fut ce qui prit le plus de temps. Je m’étais par chance fait une légère coupure de papier le matin même, ce qui tombait bien, j’avais un peu de sang à disposition pour parfaire mon déguisement. Et voilà, un vampire, sans les dents parce qu’elles tenaient pas. Je rejoins donc Fiona, devenue infirmière, et nous traversons la moitié du campus en suivant des sorcières dans la nuit déjà tombée, qui s’avèrent être Moe et Ayumi.

Tout le monde des JTW n’y est pas, et tout ceux présent ne sont pas déguisés non plus, Taichi est venu en simple chemise. Ceci dit, c’est une bonne occasion pour faire connaissance avec certains du JLCC (Japanese Language and Culture Classes, l’autre programme international de l’Université de Kyushu, notamment un robot venu du Danemark de 3 mètres de haut, que je retrouve en Kanji. Au début de la soirée, des numéros avaient été attribués; un tirage au sort est effectué, le meilleur prix (10 000 Yen, holy fuck [en faux.]) emporté par Vania.  Dès 21h, tout le monde rentre chez soi, zhai jian.

A cute car found on the way.
There was no alcohol.
Japanese reading: Me, make-up gone after taking some shaving foam, Fiona, the Danish robot, mask gone as well, and a tutor.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du côté des commerçants, ils ont déjà échangé les citrouilles par des sapins et hottes dans les vitrines.

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