Japon / Travel

Umi no Naka Michi

Il semblerait qu’il y ait eu une confusion à un moment donné, qui m’a mené à penser que Umi No Naka Michi était le nom du coin, non loin du Kaikan, avec un petit parc depuis lequel on peut voir un torii en plein milieu de l’eau et une plage à côté.

En vrai, c’est un parc « un peu » plus loin, à l’extrême bord nord de la baie de Hakata. Un parc gigantesque, dans lequel on circule en général à vélo, le sien, ou un loué à l’accueil. En y allant avec tout plein de copains en bus (on est flemmard), comme on est aussi des radins, on fait ça à pied. J’avais beaucoup marché la veille à Dazaifu, mon genou commençait déjà à se plaindre. Mais bon, c’était une super occasion pour présenter au moins quelques Fukuoka-iens  à Kam. Et on s’est retrouvé à bien plus que je ne l’imaginais pour un truc organisé entre nous, suffisamment pour se demander si on pourra tous rentrer dans le bus… ça passe en serrant.

It says it right there, it’s the entrance.
Jewel and 萌(Moe)

C’est donc avec Taichi, Moe, Ayumi, Ahmed, Wang, Stefan, Jewel, Saki, Jao, Song, Takahiro, Cleo, Risa, Amber, Sachi, Vania, Jialin, Oliver, et d’autres dont j’ai déjà oublié le nom, que Kam et moi allons là-bas. Et Helena se sentait pas bien, elle a pas pu venir.

The flowers make a very nice landscape.

Le chemin suivi dès le début nous emmène vers la section « parc d’attraction » de l’ensemble, plutôt juste une roue qui permettrait de voir Umi No Naka Michi dans son ensemble. Ce qui était plus intéressant à voir, c’était le champ de fleurs Cosmos qui s’étendait à côté.

On y croise un groupe de quelques cosplayers, une déguisée en Sakura Kinomoto (Card Captor Sakura) accepte de prendre quelques photos, et la visite se continue par… un jardin de fleurs. Des roses, des noires, des grimpantes…

 

 

 

 

 

Le groupe s’étant déjà éparpillé, on décide de squatter quelques bancs en attendant les autres. Un groupe de bambins nous regarde en murmurant アメリカ人(« des américains ! »). Notre clique a beau en avoir de tous coins du globe, il n’y avait étonnamment pas d’états-uniens à ce moment-là. De toute façon, les japonais voient tous les caucasiens comme des américains; tout comme les français pensent que tous les asiatiques sont chinois.  Bref, ils ont donc été bien surpris de recevoir un フランス人よ (« nope, francais~ »), z’étaient trop mignons.

Small lake when entering the Zoo, swans, and more of these damned crows.
Parrots.

Comme tout est extrêmement écarté, il nous faut ensuite un bon quart d’heure pour atteindre la suite à pied : 動物園, un zoo. On tombe d’abord sur ce lac des cygnes, passé lequel le vrai zoo peut être vu.

Climbing monkey.

Parmi les animaux à disposition, il y a notamment des enfants qui pourchassent des paons à côté de l’entrée. Et des perroquets, cette fois en cage. En passant devant les lama, Ayumi me trouve un air de ressemblance, que  je cherche encore. Il y a aussi des kangourous, suivis par des maras,  les deux groupes étant complètement avachis et arborant un air apathique.

 

Mara kangaroos.

Le groupe d’une trentaine du début s’étant complètement dispersé, on prend notre repas à « plus que » 10 en plein milieu du zoo. Enfin, les autres mangent, j’avais pas pensé à prendre de bentō. Pendant qu’Ayumi et Moe me torturent à coups de brins d’herbe, je fais ce que je peux pour me nourrir avec quelques biscuits. Au bord de la famine dans l’après-midi, je finirai par m’acheter des takoyaki avec Takahiro.

Ayumi-chan

Enfin, on part et continue la visite du zoo, avec des autruches, flamants roses, lapins, cochons d’inde et autres poules et lemmings, pour faire bref.

On retrouve les champs de Cosmos, et on arrive presque même à se retrouver tous. Sauf Taichi et Amber, portés disparus.

« The best camera is the one you have with you », cf Google.
Birds moving in the middle of these Cosmos flowers fields.

Le temps passe, et certains veulent rentrer; Saki profite qu’on soit presque réunis pour organiser le départ en deux groupes, un qui part maintenant, l’autre avec le bus suivant, une heure et quelques plus tard. Peu décident de partir tout de suite.

Les filles prennent leur temps à poser devant les champs de fleur, pendant lequel Taichi réapparait une fois mon takoyaki fini. Après quoi Saki propose d’aller voir du côté de la plage, après tout le parc s’appelle Umi No Naka Michi – Seaside Park… Ce qui m’avait d’ailleurs fait croire qu’il y aurait plus de choses en rapport avec la mer autour, nope. Donc cette plage… on a erré quelques temps pour la chercher, sans la voir, puis c’était déjà l’heure de prendre le bus pour le retour.

Di Caprio would love the Inception there.

Ceci dit, la journée était loin d’être finie, comme tout le monde commençait à adorer Kam, beaucoup ont suivi l’idée de Taichi de continuer la soirée chez moi (plus exactement, à la cuisine de mon étage du kaikan). Moe a un devoir le lendemain, donc elle nous quitte avant, Ayumi en a aussi un, mais elle reste quand même. On passe donc au Aeon derrière le Kaikan prendre ce qu’il faut, et l’idée de se faire un Curry Rice y germe. De retour au kaikan, c’est Romain qu’on croise, un autre français, qui s’avère… déjà connaitre Kam-sama, coïncidence assez délirante vu les provenances et le lieu. Il nous rejoindra plus tard avec Hugo, lui-même accompagné de son tuteur (première fois que je le vois d’ailleurs). Quand au curry, on le réussit plutôt bien. Les portions partagées à environ 8 sont petite, mais il en reste quand même après. J’accompagne Taichi quand il part prendre le bus, quand je reviens 10 minutes plus tard, il ne reste plus que les 4 français et Vania, qui ne tardent pas non plus à rejoindre leurs chambres respectives.

Kam quittera Fukuoka le lundi matin en direction de Tokyo par Shinkansen, comme il est venu, avant que je parte moi-même rejoindre ma « routine » de cours.

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